Les frusques de Cathy
Cette chanson parle de l'amour
Elle parle aussi du paradis
De ce souvenir où, un beau jour,
J'ôtais les frusques de Cathy
Cathy était une une incomprise
Un peu sorcière, un peu bohème
La fille que les bonnes gens méprisent
Parce qu'elles ne sont pas les mêmes
Quand elle passait très tard le soir,
Vêtue de frusques et de haillons
Amenant son linge au lavoir
Les femmes la traitaient d'tous les noms
Et moi, la croisant au matin
L'air triste et des larmes plein les yeux
Fuyant les quolibets mesquins
De celles don la haine est un jeu
Parfois j'accrochais regard
Qui fuyait pour qu'on ne le croise
Mais qui se baladait, hagard
Sans la moindre once de reproches
Un matin qu'il pleuvait très fort
Je fis une place sous mon manteau
L'accompagnant jusqu'à son fort
L'accompagnant jusqu'au repos
Et là, pour qu'elle puisse se sécher
Elle me fit ôter ses habits
Juste après je l'ai embrassée
Je n'ai jamais quitté Cathy
Cette chanson parle de l'amour
Elle parle aussi du paradis
De ce souvenir où, un beau jour,
J'ôtais les frusques de Cathy
CYNIC